Lexique Pompiers | Définitions et Termes Opérationnels
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Lexique Pompiers

Plus de 250 définitions de termes opérationnels

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La règle des 5I est une procédure de sécurisation des véhicules lors des interventions de secours routier. Elle consiste à :


Identifier : Repérer le type de véhicule, sa carburation (essence, diesel, GPL, électrique, hybride) et les dangers potentiels.


Inspecter : Examiner l'état du véhicule, les fuites, les déformations, la présence de victimes.


Interdire : Mettre en place un périmètre de sécurité et interdire l'accès aux personnes non autorisées.


Immobiliser : Caler le véhicule, couper le contact, serrer le frein à main, enclencher une vitesse.


Isoler : Débrancher la batterie, isoler les sources d'énergie potentielles.


Cette procédure est essentielle pour garantir la sécurité des intervenants et des victimes lors des opérations de désincarcération.

A

La mnémotechnique AAALEERTER désigne un ensemble d'actions à adopter par les membres du binôme en difficulté dans l'attente des secours. Il s'agit d'un mode de survie qui permet de minimiser sa consommation d'air et d'être localisé rapidement.


Air : Contrôler la pression restante et l'autonomie au manomètre.


Alerte : Passer le message de détresse en utilisant NELAR.


Alarme : Déclencher la balise sonore de l'ARI (touche SOS).


Lumière : Allumer le projecteur pour se signaler.


Economiser : Contrôler sa respiration pour économiser l'air.


Explorer : Balayer le sol et les murs pour retrouver le tuyau ou un ouvrant.


Rester près du sol : Se mettre en position basse pour trouver de l'air frais.


Taper : Faire du bruit en tapant sur une surface métallique.


Evacuation : Remonter la cagoule en dernier recours.


Rester ensemble : Le binôme doit rester indissociable.

L'accès désigne le cheminement emprunté par les sapeurs-pompiers pour atteindre le sinistre ou la victime. Il peut s'agir d'une voie normale (escaliers, couloirs) ou d'un accès exceptionnel (échelle, fenêtre, toiture).


Le chef d'agrès doit identifier les accès possibles lors de la reconnaissance initiale et choisir le plus adapté en fonction de la situation. La notion d'accès est fondamentale dans la planification de l'intervention et la mise en place des moyens.

Un accident est un événement soudain, imprévu et non intentionnel, provoquant des dommages corporels ou matériels. Dans le cadre des interventions de secours, on distingue plusieurs types d'accidents : accidents de la circulation, accidents domestiques, accidents du travail, accidents de sport, etc.


Les sapeurs-pompiers interviennent sur tous types d'accidents pour porter secours aux victimes, sécuriser les lieux et éviter le sur-accident.

L'accident de la circulation (AVP - Accident sur la Voie Publique) est une collision ou un événement impliquant un ou plusieurs véhicules sur la voie publique. Il peut entraîner des blessures corporelles et/ou des dégâts matériels.


L'intervention des sapeurs-pompiers comprend : la sécurisation de la zone, le balisage, la prise en charge des victimes, la désincarcération si nécessaire, et la neutralisation des risques (fuites de carburant, incendie).

L'ADR (Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route) est un accord international qui réglemente le transport des matières dangereuses par route.


Il définit les conditions d'emballage, d'étiquetage, de signalisation et de transport des marchandises dangereuses. Les véhicules TMD (Transport de Matières Dangereuses) arborent des plaques orange avec les codes de danger et ONU permettant d'identifier les produits transportés.

L'agent extincteur est la substance utilisée pour éteindre un incendie. Les principaux agents extincteurs sont :


L'eau : Agit par refroidissement et étouffement (vapeur). Agent le plus utilisé.


La mousse : Isole le combustible de l'air et refroidit. Efficace sur feux de liquides.


La poudre : Agit par inhibition de la réaction en chaîne. Polyvalente mais salissante.


Le CO2 : Étouffe le feu par substitution de l'oxygène. Idéal pour feux électriques.


Le choix de l'agent extincteur dépend de la nature du combustible et de l'environnement de l'incendie.

Un agrès désigne un engin de sapeurs-pompiers équipé pour réaliser des missions opérationnelles. Par extension, ce terme désigne aussi l'ensemble du personnel et du matériel affecté à cet engin.


Les principaux agrès sont : FPT (Fourgon Pompe Tonne), VSAV (Véhicule de Secours et d'Assistance aux Victimes), EPA (Échelle Pivotante Automatique), FPTL, CCF, etc.


Le chef d'agrès est le responsable de l'engin et de son équipage pendant l'intervention.

L'aléa est un phénomène naturel ou technologique susceptible de constituer une menace pour les personnes, les biens ou l'environnement. Il est caractérisé par sa probabilité d'occurrence et son intensité potentielle.


Exemples d'aléas naturels : inondations, séismes, tempêtes, avalanches, feux de forêt.


Exemples d'aléas technologiques : explosion industrielle, pollution chimique, accident nucléaire.


Le risque résulte de la combinaison de l'aléa et de la vulnérabilité du territoire exposé.

L'alerte est l'action de prévenir les secours d'un événement nécessitant leur intervention. Elle se fait principalement par appel au 18 (sapeurs-pompiers) ou au 112 (numéro d'urgence européen).


Une alerte efficace doit contenir : la nature de l'événement, l'adresse précise, le nombre de victimes, les risques particuliers, et les coordonnées de l'appelant.


Le CTA-CODIS (Centre de Traitement de l'Alerte - Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours) reçoit et traite les alertes pour déclencher les moyens adaptés.

L'alerte des populations a pour objet de diffuser des consignes de comportement et de sauvegarde face à un danger susceptible de porter atteinte à l'intégrité physique des personnes.


Elle est déclenchée par le Préfet et utilise différents moyens : sirènes du Réseau National d'Alerte (RNA), messages sur les médias, cell broadcast (FR-Alert), réseaux sociaux officiels.


Le signal d'alerte comprend trois cycles successifs de 1 minute 41 secondes. La fin de l'alerte est signalée par un son continu de 30 secondes.

L'alphabet phonétique OTAN est un standard international utilisé pour épeler les mots lors des communications radio. Chaque lettre est associée à un mot facilitant sa compréhension.


A-Alpha, B-Bravo, C-Charlie, D-Delta, E-Echo, F-Foxtrot, G-Golf, H-Hotel, I-India, J-Juliet, K-Kilo, L-Lima, M-Mike, N-November, O-Oscar, P-Papa, Q-Quebec, R-Romeo, S-Sierra, T-Tango, U-Uniform, V-Victor, W-Whiskey, X-X-ray, Y-Yankee, Z-Zulu.


Son utilisation garantit une transmission claire des informations, notamment pour les adresses et les immatriculations.

L'APR (Appareil de Protection Respiratoire) désigne l'ensemble des équipements permettant de protéger les voies respiratoires des sapeurs-pompiers contre les atmosphères toxiques ou appauvries en oxygène.


L'APR le plus courant est l'ARI (Appareil Respiratoire Isolant) à circuit ouvert, alimenté par une bouteille d'air comprimé. Il protège contre tous types de polluants atmosphériques.


Le port de l'APR est obligatoire lors des engagements en atmosphère viciée (feux, NRBC, etc.).

L'ARI à Circuit Fermé est un appareil respiratoire qui recycle l'air expiré par le porteur. Le CO2 est absorbé par une cartouche de chaux sodée et l'oxygène est réinjecté dans le circuit.


Avantages : autonomie très supérieure à l'ARI classique (jusqu'à 4 heures), plus léger à autonomie égale.


Utilisations : opérations de longue durée, tunnels, mines, recherche de victimes.


Contraintes : maintenance plus complexe, formation spécifique requise.

L'ARICO (Appareil Respiratoire Isolant à Circuit Ouvert) est l'équipement de protection respiratoire standard des sapeurs-pompiers. L'air inspiré provient d'une bouteille d'air comprimé et l'air expiré est rejeté dans l'atmosphère.


Composants : bouteille d'air (6L ou 9L, 300 bars), détendeur, soupape à la demande (SAD), pièce faciale, dossard.


Autonomie moyenne : 20 à 40 minutes selon l'effort et le porteur.


Le binôme ARI est l'unité élémentaire d'engagement en atmosphère viciée.

L'Arrêt Cardio-Respiratoire (ACR) est l'interruption brutale de la circulation sanguine et de la respiration. Sans prise en charge immédiate, le décès survient en quelques minutes.


Les signes de l'ACR : inconscience, absence de respiration normale, absence de pouls.


Conduite à tenir : alerter les secours, débuter immédiatement la RCP (30 compressions / 2 insufflations), utiliser un DAE dès que possible.


La chaîne de survie : reconnaissance précoce, RCP précoce, défibrillation précoce, soins spécialisés précoces.

L'attaque massive est une méthode d'extinction qui consiste à projeter une grande quantité d'eau ou de mousse sur le foyer principal pour le noyer rapidement.


Elle est employée lorsque la puissance du feu dépasse les capacités d'une attaque classique ou lorsque les ressources en eau sont abondantes.


Moyens utilisés : lances de gros débit, canons à eau, dispositifs semi-fixes.


Avantages : efficacité rapide. Inconvénients : dégâts des eaux importants.

L'auto-échauffement est un phénomène par lequel une matière génère de la chaleur par réaction chimique interne (oxydation, fermentation) sans apport de chaleur externe.


Si cette chaleur n'est pas évacuée, la température peut augmenter jusqu'à provoquer une auto-inflammation.


Matières concernées : charbon, foin humide, chiffons gras, certains produits chimiques, compost.


Prévention : ventilation, stockage adapté, surveillance thermique.

L'auto-sauvetage désigne l'ensemble des techniques permettant à un sapeur-pompier de se sortir d'une situation critique sans aide extérieure.


Les techniques d'auto-sauvetage comprennent : le désengagement d'urgence (NELAR/AAALEERTER), l'utilisation de la ligne de vie personnelle, la descente contrôlée par fenêtre, le passage de baies.


La formation à l'auto-sauvetage est essentielle pour la survie des intervenants en situation dégradée.

L'affaissement est l'effondrement partiel ou total d'une structure (plancher, toiture, mur) sous l'effet de la chaleur, du poids ou de la dégradation des matériaux.


Signes précurseurs : craquements, déformations visibles, fumée sous pression sortant des joints.


La surveillance des signes d'affaissement est essentielle pour la sécurité des équipes engagées dans un bâtiment sinistré.

L'alimentation est l'opération consistant à raccorder l'engin-pompe à un point d'eau (hydrant, réserve, cours d'eau) pour assurer un débit continu lors de l'extinction.


Types : alimentation sur hydrant (poteau ou bouche d'incendie), sur point d'aspiration (cours d'eau, bassin), par noria de camions-citernes.

L'angle mort désigne une zone qu'un conducteur d'engin ne peut pas voir directement depuis son poste de conduite, malgré les rétroviseurs.


Ces angles morts sont particulièrement dangereux lors des manœuvres sur intervention. L'équipier doit guider le conducteur et s'assurer que la zone est dégagée.

L'appel en renfort est la demande de moyens supplémentaires au CODIS lorsque les moyens initialement engagés sont insuffisants pour maîtriser la situation.


Le chef d'agrès ou le COS évalue les besoins et formule une demande précise : nombre d'engins, spécialités requises, moyens aériens, etc.

L'aspiration est la technique permettant de puiser l'eau depuis une source naturelle (rivière, lac, piscine) ou une réserve (citerne, puits) à l'aide d'une pompe et de tuyaux d'aspiration rigides.


Conditions : hauteur d'aspiration limitée à environ 6-7 mètres, amorçage de la pompe nécessaire, crépine pour filtrer les débris.

L'attaque d'atténuation consiste à refroidir les fumées et gaz chauds depuis l'extérieur ou depuis une position protégée, avant de pénétrer dans le volume en feu.


Cette technique moderne réduit les risques de flashover et améliore les conditions d'intervention pour les équipes d'attaque.

L'AVAP est une méthode tactique d'intervention sur feu de structure intégrant l'attaque extérieure, la ventilation tactique, l'atténuation des gaz et la pénétration coordonnée.


Cette approche moderne privilégie la sécurité des intervenants en préparant l'environnement avant l'engagement.

ANTARES (Adaptation Nationale des Transmissions Aux Risques Et aux Secours) est le réseau radio numérique utilisé par les services de secours en France.


Il garantit des communications sécurisées et interopérables entre les différents services (pompiers, SAMU, police) sur l'ensemble du territoire.

L'armement d'un engin désigne l'ensemble du matériel embarqué à bord selon les normes opérationnelles.


Chaque type de véhicule (FPT, VSAV, EPA) dispose d'un armement type défini par les référentiels nationaux et adaptable selon les besoins locaux.

L'attaque transitionnelle est une technique consistant à refroidir temporairement le compartiment en feu depuis l'extérieur avant de pénétrer pour l'attaque intérieure.


Elle réduit les conditions thermiques dangereuses et améliore la sécurité des équipes.

B

Le bachâge est l'opération qui consiste à recouvrir des biens ou structures avec des bâches de protection pour les préserver des intempéries ou des dégâts des eaux.


Interventions types : toitures endommagées par la tempête, protection de marchandises lors d'inondations, couverture de véhicules accidentés.


Le bachâge fait partie des opérations diverses (OD) réalisées par les sapeurs-pompiers en complément de leur mission principale.

La batte à feu est un outil manuel utilisé dans la lutte contre les feux de végétation. Elle se compose d'un manche et d'une tête en caoutchouc ou en lanières permettant d'étouffer les flammes par battement.


Utilisations : extinction de lisières, feux de broussailles, feux dans les zones inaccessibles aux véhicules.


Technique : frapper les flammes de manière inclinée vers le brûlé pour rabattre le feu vers la zone déjà consumée.

Le Becquerel (Bq) est l'unité de mesure de l'activité radioactive dans le système international. Un Becquerel correspond à une désintégration nucléaire par seconde.


En intervention NRBC, les équipes mesurent l'activité radioactive pour évaluer le niveau de contamination et définir les périmètres de sécurité.


Autres unités : le Gray (Gy) mesure la dose absorbée, le Sievert (Sv) mesure la dose équivalente (effet biologique).

Le bilan circonstanciel est la première étape de l'évaluation d'une situation de secours à personne. Il vise à collecter les informations sur les circonstances de l'événement.


Éléments recherchés : nature de l'accident, heure de survenue, mécanisme traumatique, position de la victime à l'arrivée des secours, nombre de victimes, risques persistants.


Ce bilan permet d'anticiper les lésions possibles et d'adapter la prise en charge.

Le bilan complémentaire est réalisé après le bilan d'urgence vitale lorsque la victime est stable. Il complète l'évaluation par un examen systématique de la tête aux pieds.


Recherche : plaintes, antécédents, traitements, allergies, derniers repas, événements précédents (PQRST, OPQRST).


Examen physique : recherche de déformations, plaies, hématomes, douleurs, sensibilité, motricité.

Le binôme de sécurité est une équipe de deux sapeurs-pompiers équipés d'ARI, prête à intervenir en renfort ou en extraction d'un binôme engagé en atmosphère viciée.


Ce binôme de sécurité est positionné à l'entrée de la zone d'engagement et peut intervenir immédiatement en cas de NELAR (message de détresse).


Sa présence est obligatoire lors de tout engagement sous ARI selon les procédures opérationnelles.

Le BLEVE (Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion) est une explosion résultant de la rupture brutale d'un réservoir contenant un liquide surchauffé sous pression.


Mécanisme : le liquide pressurisé (GPL, gaz liquéfiés) passe instantanément à l'état gazeux lors de la dépressurisation, provoquant une explosion violente suivie d'une boule de feu.


Conséquences : effet de souffle dévastateur, flux thermique intense, projection de fragments métalliques.


Cette explosion est l'un des risques majeurs sur les stockages de GPL et lors des incendies impliquant des citernes.

Le brancardage est l'opération de transport d'une victime sur un brancard depuis le lieu de sa prise en charge jusqu'au véhicule de transport sanitaire.


Règles : maintenir la stabilité du brancard, assurer la sécurité de la victime, progresser en douceur, éviter les à-coups.


Techniques : relevage à 3 ou 4 équipiers, passage d'obstacles, escaliers, terrains difficiles.


Le brancardage fait partie des compétences PSE1/PSE2 des sapeurs-pompiers.

Le backdraft est une explosion de fumées résultant de l'apport brutal d'oxygène dans un local où s'est accumulée une grande quantité de gaz de pyrolyse.


Signes précurseurs : fumées pulsantes aux ouvertures, vitres noircies par la suie, chaleur intense sans flammes visibles.


Prévention : ventilation contrôlée, refroidissement préalable des fumées.

La balise de détresse est un dispositif sonore et lumineux intégré à l'ARI, qui se déclenche automatiquement en cas d'immobilité prolongée du porteur ou manuellement en cas de détresse.


Son signal puissant (environ 95 dB) permet de localiser un pompier en difficulté dans un environnement enfumé.

Le balisage est l'opération de signalisation d'une zone d'intervention pour protéger les intervenants et les usagers, notamment sur la voie publique.


Matériel : cônes, triangles, barrières, gyrophares des véhicules, signaleurs équipés de gilets haute visibilité.


Le balisage doit être suffisamment en amont pour permettre aux véhicules de ralentir.

Le barrage dans le contexte des inondations désigne la mise en place de dispositifs (batardeaux, sacs de sable, barrages souples) pour contenir ou dévier les eaux.


Les sapeurs-pompiers interviennent pour installer ces dispositifs et protéger les habitations menacées.

Le bilan d'urgence vitale est l'évaluation rapide des fonctions vitales d'une victime : conscience, respiration, circulation.


Il permet de détecter immédiatement les détresses mettant en jeu le pronostic vital et de mettre en œuvre les gestes de survie adaptés.

La bouche d'incendie (BI) est un hydrant enterré, recouvert d'un tampon métallique, permettant le raccordement des engins-pompes au réseau d'eau potable.


Débit nominal : 60 m³/h sous 1 bar de pression résiduelle. Diamètre : 100 mm le plus souvent.

Une brûlure est une lésion cutanée causée par la chaleur, des produits chimiques, l'électricité ou les radiations.


Classification : 1er degré (rougeur), 2ème degré superficiel (phlyctènes), 2ème degré profond, 3ème degré (carbonisation).


Conduite à tenir : refroidir à l'eau tempérée pendant 15-20 minutes, protéger par un pansement stérile.

Le BAVU est un dispositif manuel de ventilation permettant d'insuffler de l'air (enrichi ou non en oxygène) dans les voies aériennes d'une victime.


Il est utilisé en cas d'arrêt respiratoire ou de détresse ventilatoire grave.

La bouteille d'air comprimé alimente l'ARI du porteur. Généralement de 6 ou 9 litres, elle est chargée à 300 bars.


L'autonomie dépend du volume, de l'effort fourni et de la condition physique du porteur (environ 20-40 minutes en conditions d'effort).

La BSPP est l'unité militaire assurant les missions de secours sur Paris et les départements de la petite couronne (92, 93, 94).


Rattachée à l'Armée de terre, elle compte environ 8500 militaires et intervient sur l'un des territoires les plus denses de France.

C

La caméra thermique est un outil de détection qui visualise le rayonnement infrarouge émis par les corps en fonction de leur température. Elle affiche une image où les zones chaudes apparaissent en couleurs vives.


Utilisations : recherche de foyers cachés (murs, faux-plafonds), localisation de victimes, repérage dans les fumées, détection de surchauffes.


C'est un outil essentiel lors des reconnaissances en atmosphère enfumée et des opérations de déblai.

Une catastrophe est un événement soudain provoquant des dommages majeurs dépassant les capacités de réponse locales. Elle se distingue de l'accident par son ampleur et nécessite la mise en œuvre de moyens exceptionnels.


Types : catastrophes naturelles (séisme, inondation, tempête), technologiques (explosion industrielle, marée noire), sanitaires (épidémie).


La gestion de catastrophe mobilise le dispositif ORSEC et peut conduire à la déclaration de l'état de catastrophe naturelle.

Le chef d'agrès est le gradé responsable d'un engin de sapeurs-pompiers et de son équipage pendant l'intervention. Il commande les actions de son équipe et rend compte au chef de groupe ou au COS.


Responsabilités : évaluation de la situation, mise en œuvre des moyens, sécurité de l'équipage, transmission des messages, respect des consignes opérationnelles.


Le chef d'agrès est généralement au minimum sergent ou caporal expérimenté.

Le chef de groupe est l'officier ou sous-officier supérieur commandant un groupe de moyens (2 à 4 agrès). Il coordonne l'action des chefs d'agrès et peut assurer le commandement de l'opération (COS) sur les interventions courantes.


Il organise la montée en puissance, gère les secteurs, et assure la liaison avec le CODIS et les autres services.

Le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours) est la structure de commandement qui coordonne l'ensemble des opérations de secours dans un département.


Missions : traitement des appels d'urgence, déclenchement des moyens, suivi des interventions, renforcement, coordination inter-services.


Le CODIS est couplé au CTA (Centre de Traitement de l'Alerte) pour former le CTA-CODIS.

Le COGIC (Centre Opérationnel de Gestion Interministérielle des Crises) est la structure nationale de coordination des crises placée sous l'autorité du ministère de l'Intérieur.


Missions : veille permanente, coordination zonale et nationale, appui aux préfets, demande de renforts extradépartementaux, interface avec les autorités gouvernementales.


Le COGIC est activé en situation de crise majeure dépassant le cadre départemental.

La combustion est une réaction chimique d'oxydation exothermique entre un combustible et un comburant (généralement l'oxygène), libérant de la chaleur et de la lumière.


Le triangle du feu : combustible + comburant + énergie d'activation = feu.


Le tétraèdre du feu ajoute la réaction en chaîne comme quatrième élément nécessaire au maintien de la combustion.


Éteindre un feu revient à supprimer un des éléments du tétraèdre.

Les consignes opérationnelles sont des directives écrites définissant les règles de conduite et les procédures à appliquer lors des interventions. Elles sont établies par le directeur départemental et s'imposent à tous les intervenants.


Types : consignes générales (communes à toutes les interventions), consignes particulières (spécifiques à un type de risque ou à un site).


Elles garantissent l'uniformité et la sécurité des opérations.

Le contrôleur est le sapeur-pompier responsable du suivi des binômes engagés sous ARI. Positionné au point d'entrée, il enregistre les horaires d'engagement, l'autonomie restante, et vérifie le retour des équipes.


Outils : tableau de contrôle, chronomètre, radio.


Son rôle est crucial pour la sécurité : il alerte le chef d'agrès si un binôme dépasse son temps d'engagement prévu.

La couverture opérationnelle désigne l'ensemble des moyens (humains et matériels) immédiatement disponibles sur un territoire à un instant donné pour répondre aux interventions.


Elle est analysée en permanence par le CODIS qui gère les disponibilités des centres de secours et peut procéder à des couvertures croisées en cas de forte sollicitation.


La couverture est définie dans le SDACR (Schéma Départemental d'Analyse et de Couverture des Risques).

Une crise est une situation anormale caractérisée par une instabilité, une rupture d'équilibre et la nécessité de prendre des décisions urgentes sous pression.


Elle nécessite la mise en place d'une organisation spécifique (cellule de crise, PC de commandement) et la mobilisation de moyens exceptionnels.


La gestion de crise repose sur l'anticipation (plans), la réaction (conduite des opérations) et le retour d'expérience (RETEX).

La cagoule de fuite est un équipement de protection respiratoire d'urgence permettant à une victime ou un intervenant de traverser une zone enfumée.


Autonomie limitée (environ 15 minutes), elle équipe les kits de sauvetage des sapeurs-pompiers.

Le canon à mousse est un dispositif de gros débit permettant de projeter de la mousse sur de grandes surfaces (feux d'hydrocarbures, hangars, etc.).


Débit : plusieurs centaines de litres par minute. Portée : jusqu'à 50 mètres selon les modèles.

Le casque F1 est le casque d'intervention des sapeurs-pompiers français, reconnaissable à sa forme caractéristique et sa couleur dorée ou argentée.


Le casque F2, plus polyvalent, est utilisé pour les interventions diverses, le secours routier et les feux de forêt.

Le CCF est un véhicule tout-terrain équipé d'une citerne et d'une pompe, conçu pour les interventions sur feux de végétation.


Capacité : 2000 à 6000 litres selon les modèles. Équipement : lance-canon, dévidoirs, outils de forestage.

La cellule de crise est une structure de commandement activée pour gérer une situation exceptionnelle, regroupant les décideurs et les experts concernés.


Elle assure la coordination des moyens, la communication et le suivi de la situation jusqu'au retour à la normale.

La chaîne de commandement est l'organisation hiérarchique des responsabilités opérationnelles, du commandant des opérations aux équipiers.


Niveaux : COS (Commandant des Opérations de Secours), chef de secteur, chef de groupe, chef d'agrès, équipier.

La colonne sèche est une canalisation verticale installée dans les immeubles de grande hauteur, permettant d'alimenter les étages en eau depuis le rez-de-chaussée.


Elle évite aux pompiers de monter les tuyaux dans les escaliers et permet une attaque rapide à tous les niveaux.

La colonne humide est une colonne sèche maintenue en permanence sous pression d'eau, avec des prises d'eau à chaque étage.


Elle équipe les IGH (Immeubles de Grande Hauteur) de plus de 50 mètres et permet une intervention immédiate sans délai d'alimentation.

Le compte rendu de situation est le message radio transmis par le chef d'agrès au CODIS pour décrire l'état de l'intervention.


Contenu type : nature et ampleur du sinistre, moyens en action, demandes éventuelles, prévision d'évolution.

Le confinement est une mesure de protection consistant à maintenir les personnes à l'abri dans un local fermé, plutôt que de les évacuer.


Utilisé en cas de nuage toxique extérieur, d'émanations dangereuses ou lorsque l'évacuation présenterait plus de risques que le maintien sur place.

Le COS est l'officier ou sous-officier responsable de la direction de l'ensemble des moyens engagés sur une intervention.


Responsabilités : définir la stratégie, coordonner les actions, assurer la sécurité, rendre compte au CODIS et au DOS (Directeur des Opérations de Secours).

Le CTA est la structure qui reçoit les appels d'urgence (18 et 112) et traite les demandes de secours.


Les opérateurs qualifient l'appel, déclenchent les moyens adaptés et transmettent les informations aux équipes partantes.

Le calendrier des pompiers est une tradition française où les sapeurs-pompiers proposent chaque fin d'année un calendrier illustré aux habitants de leur commune.


Les dons récoltés financent les œuvres sociales des pompiers (amicale, cérémonies, activités).

Le CIS (anciennement appelé caserne) est l'unité opérationnelle de base des sapeurs-pompiers, regroupant personnel, véhicules et matériel.


Il existe des CIS de différentes catégories selon leur capacité opérationnelle et leur couverture territoriale.

La chaîne de survie décrit les quatre maillons essentiels pour la prise en charge d'un arrêt cardiaque : reconnaissance précoce et alerte, RCP précoce, défibrillation précoce, soins spécialisés précoces.


Chaque minute perdue sans RCP réduit de 10% les chances de survie.

Le colmatage est l'opération visant à obturer une fuite sur une conduite, une citerne ou un conteneur.


Techniques : obturateurs gonflables, coins, pâtes, bouchons. Utilisé notamment en intervention TMD.

La convection est le transfert de chaleur par déplacement de fluide (air, fumées). Les gaz chauds montent naturellement.


C'est le principal mode de propagation verticale du feu dans un bâtiment.

L'échelle à crémaillère est une échelle dont la hauteur est réglable grâce à un système de crémaillère et pignon.


Elle permet d'atteindre différentes hauteurs avec un seul engin et offre une grande stabilité une fois déployée.

La cynotechnie est la spécialité des équipes cynophiles de recherche. Les binômes maître-chien recherchent des personnes ensevelies ou égarées.


Les chiens sont formés pour la recherche en décombres (sauvetage-déblaiement) ou en surface (disparition en milieu naturel).

D

Le damage control (contrôle des dommages) est une stratégie médicale qui consiste à stabiliser rapidement une victime gravement blessée par des gestes simples et efficaces, en vue d'un transport rapide vers un plateau chirurgical.


Principes : arrêt des hémorragies massives (garrots), maintien de la ventilation, prévention de l'hypothermie.


Cette approche privilégie le "scoop and run" (charger et partir) au lieu du "stay and play" (rester et traiter sur place).

La DECI (Défense Extérieure Contre l'Incendie) désigne l'ensemble des points d'eau (hydrants, poteaux/bouches d'incendie, points d'eau naturels ou artificiels) utilisables par les sapeurs-pompiers pour alimenter leurs engins.


La DECI est sous la responsabilité du maire, qui doit s'assurer de la conformité et de l'accessibilité des points d'eau sur sa commune.


Les caractéristiques minimales sont définies par le règlement départemental de DECI.

Le désenfumage est l'ensemble des techniques visant à évacuer les fumées et les gaz chauds d'un local incendié. Il améliore les conditions d'intervention et facilite l'évacuation des occupants.


Méthodes : désenfumage naturel (exutoires, ouverture de baies), désenfumage mécanique (extracteurs, ventilateurs), ventilation tactique.


Le désenfumage doit être coordonné avec l'attaque du feu pour éviter d'alimenter le foyer en oxygène.

Le dévidoir est un équipement permettant le stockage et le déroulement des tuyaux d'incendie sur intervention. On distingue le dévidoir tournant (DT) et le dévidoir mobile (DM).


Le dévidoir tournant, fixé sur le véhicule, contient généralement 200m de tuyau de 70mm semi-rigide et permet un établissement rapide.


Le dévidoir mobile existe en différents formats selon les besoins tactiques.

Le DAE est un appareil permettant de délivrer un choc électrique pour rétablir un rythme cardiaque normal en cas d'arrêt cardiaque par fibrillation.


Utilisation : allumer l'appareil, poser les électrodes, suivre les instructions vocales. Accessible au grand public.

Le déblai est l'opération consistant à déplacer les décombres, matériaux brûlés et débris après l'extinction d'un incendie.


Objectifs : rechercher des victimes, des foyers cachés, et préparer les lieux pour le retour des occupants ou les investigations.

La désincarcération est l'ensemble des techniques permettant de libérer une victime coincée dans un véhicule accidenté.


Outils : écarteurs, cisailles, vérins hydrauliques, scie alternative. L'objectif est de créer un espace suffisant pour extraire la victime sans aggraver ses lésions.

Le détecteur de gaz (explosimètre, oxymètre, détecteur multigaz) permet de mesurer la concentration de gaz dangereux dans l'atmosphère.


Gaz mesurés : O2 (oxygène), CO (monoxyde de carbone), H2S (hydrogène sulfuré), % LIE (limite inférieure d'explosivité).

La division est un raccord hydraulique permettant de répartir l'eau d'une alimentation vers plusieurs lances ou établissements.


Types : division 65/2x40, division 100/2x65, etc. Elle permet de multiplier les points d'attaque à partir d'une seule ligne.

Le DOS est l'autorité de police compétente (maire ou préfet) responsable de la direction des opérations de secours.


Il définit les objectifs et laisse le COS (sapeur-pompier) conduire les opérations techniques. En pratique, le DOS délègue souvent au COS sur les interventions courantes.

L'acronyme DSFF désigne les conditions météorologiques présentant un risque élevé de départ et propagation de feux de végétation.


Un dispositif préventif est activé : patrouilles, pré-positionnement de moyens, restrictions d'accès aux massifs.

Le détendeur est le dispositif qui réduit la pression de l'air en sortie de bouteille (300 bars) vers une pression intermédiaire utilisable par la soupape à la demande.


Il est fixé directement sur la bouteille et intègre le manomètre et le sifflet d'alerte.

E

L'extincteur est un appareil de première intervention contenant un agent extincteur sous pression, permettant de lutter contre les feux naissants.


Types : extincteur à eau (feux de solides), à poudre ABC (polyvalent), à CO2 (feux électriques et liquides), à mousse (feux de liquides).


Mode d'emploi : dégoupiller, viser la base des flammes, presser la poignée, balayer.


L'extincteur est efficace uniquement sur les feux naissants ; au-delà, l'évacuation et l'alerte des secours s'imposent.

L'effet cheminée est le phénomène de tirage naturel qui accélère la propagation verticale du feu et des fumées dans les conduits, cages d'escalier et gaines techniques.


Ce phénomène rend les parties hautes des bâtiments particulièrement vulnérables lors d'un incendie aux étages inférieurs.

Le flashover (embrasement généralisé éclair) est l'inflammation instantanée de tous les matériaux combustibles d'un local lorsque la température atteint le point d'auto-inflammation (environ 500-600°C).


Signes précurseurs : rollover (flammes au plafond), température très élevée, fumées denses et foncées.

L'ENSOSP (École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers) est l'établissement de formation des officiers et cadres supérieurs des SDIS.


Située à Aix-en-Provence, elle dispense les formations d'intégration, d'adaptation à l'emploi et de perfectionnement des officiers.

L'EPA est un engin élévateur aérien équipé d'une échelle télescopique pouvant atteindre 24 à 32 mètres de hauteur.


Utilisations : sauvetage par l'extérieur, attaque de feu en hauteur, reconnaissance, éclairage, évacuation de personnes handicapées.

Les EPI sont l'ensemble des équipements portés par le sapeur-pompier pour se protéger des risques liés à l'intervention.


Liste : casque, cagoule, tenue de feu, gants, rangers, ARI, ceinturon, etc. Chaque EPI répond à des normes précises et doit être contrôlé régulièrement.

Un ERP est un bâtiment ou local accueillant des personnes extérieures (commerces, écoles, hôpitaux, salles de spectacle, etc.).


Les ERP sont classés par type (J, L, M, N, O, etc.) et par catégorie (1 à 5) selon leur capacité d'accueil. Ils sont soumis à des règles strictes de prévention incendie.

Un ETARE est un établissement présentant des risques particuliers pour lequel un plan d'intervention spécifique a été élaboré par le SDIS.


Ces plans décrivent les accès, les risques, les moyens nécessaires et les procédures à appliquer en cas d'intervention.

L'explosimètre est un appareil de mesure détectant la présence de gaz ou vapeurs inflammables dans l'atmosphère.


Il affiche le pourcentage de la LIE (Limite Inférieure d'Explosivité) atteint. Au-delà de 10% LIE, un danger d'explosion existe.

L'exutoire est une ouverture en toiture permettant l'évacuation naturelle des fumées et de la chaleur.


Leur ouverture peut être automatique (fusibles thermiques) ou manuelle (commande déportée).

F

Un feu circonscrit est un feu dont la propagation est maîtrisée : les moyens en place suffisent à empêcher son extension. C'est une étape intermédiaire avant l'extinction complète.


Message radio type : "Feu circonscrit à [heure], [nombre] lances en action".


Cette phase permet de consolider le dispositif et de préparer l'attaque finale du foyer.

Le feu éteint correspond à l'extinction complète de tous les foyers. Plus aucune flamme ni point chaud susceptible de reprendre n'est visible.


Avant d'annoncer le feu éteint, le chef d'agrès doit s'assurer de l'absence de reprise possible par une reconnaissance approfondie avec caméra thermique.


Message radio type : "Feu éteint à [heure]".

Le foisonnement est le rapport entre le volume de mousse produit et le volume de solution moussante (eau + émulseur). Plus le foisonnement est élevé, plus la mousse est légère.


Bas foisonnement (< 20) : mousse dense, résistante au feu, adaptée aux feux d'hydrocarbures.


Moyen foisonnement (20-200) : polyvalent.


Haut foisonnement (> 200) : mousse légère, utilisée pour l'inertage de volumes (parkings souterrains).

La fumée est l'ensemble des particules solides et des gaz issus de la combustion en suspension dans l'air. Elle constitue le danger principal pour les victimes et les intervenants en cas d'incendie.


Dangers : toxicité (CO, HCN, acide chlorhydrique), opacité (désorientation), température élevée (brûlures des voies respiratoires), inflammabilité (risque de flashover).


La fumée est responsable de la majorité des décès en incendie.

La FAE est une formation dispensée après la formation initiale pour adapter les compétences à un emploi spécifique.


Exemples : FAE chef d'agrès, FAE conducteur, FAE GRIMP, FAE plongeur, etc.

Le feu de cheminée est un incendie se déclarant dans le conduit d'évacuation des fumées, généralement dû à l'accumulation de résidus de combustion (suie, goudron).


Intervention : vérification de la propagation, refroidissement du conduit, contrôle à la caméra thermique, conseil de ramonage.

Le feu de combles est un incendie touchant l'espace situé sous la toiture. Il est particulièrement dangereux en raison de la structure souvent en bois et du risque d'effondrement.


L'attaque peut se faire par l'intérieur ou par l'extérieur selon les possibilités d'accès et l'évolution du feu.

Le feu de véhicule concerne l'incendie d'une voiture, d'un camion ou d'un deux-roues.


Risques spécifiques : réservoir de carburant, airbags non déclenchés, batteries (véhicules électriques), bouteilles GPL. Procédure : sécurisation, extinction à la mousse ou à l'eau.

La FI est la formation obligatoire suivie par tout sapeur-pompier professionnel après son recrutement, avant d'être opérationnel.


Durée : environ 6 mois. Contenu : incendie, secours à personnes, opérations diverses, sport, culture institutionnelle.

Le flux thermique est la quantité de chaleur transférée par unité de surface et de temps (exprimée en kW/m²).


Au-delà de 3 kW/m², des brûlures du 2ème degré apparaissent en quelques secondes. Le flux thermique est un élément clé pour définir les périmètres de sécurité.

Le FPT est l'engin de base des interventions incendie. Il embarque une citerne d'eau (2000-3000 L), une pompe et le matériel d'extinction et de sauvetage.


Équipage type : 1 chef + 5 équipiers. C'est le véhicule le plus polyvalent du parc pompier.

Le FPTL est une version allégée du FPT, plus maniable en milieu urbain. Capacité de citerne réduite (environ 1500 L).


Il permet d'atteindre des sites difficiles d'accès tout en conservant les capacités d'une première intervention incendie.

FR-Alert est le système d'alerte géolocalisée envoyant des notifications directement sur les téléphones mobiles des personnes présentes dans une zone de danger.


Il remplace progressivement les sirènes et permet une information ciblée et immédiate en cas de risque majeur.

La fenêtre opérationnelle est la période limitée pendant laquelle une action peut être menée efficacement.


En incendie, la fenêtre pour le sauvetage ou l'attaque se réduit rapidement avec l'évolution du feu.

Reading the fire (lecture du feu) est la compétence de l'interprétation des signes extérieurs pour évaluer l'état de développement d'un incendie.


Indices : couleur et comportement des fumées, flammes visibles, température des surfaces, bruit.

Le forcement de porte est l'opération d'ouverture d'un accès fermé pour permettre l'intervention des secours.


Techniques : brise-vitre, halligan, bélier, ouverture fine (crochetage). Le choix dépend du type de porte et de l'urgence.

G

Le GDO (Guide de Doctrine Opérationnelle) est un document de référence national établissant les principes fondamentaux du commandement et de la conduite des opérations de secours.


Il définit : l'organisation du commandement, les niveaux tactiques, les procédures de communication, la gestion des renforts.


Le GDO est le socle commun à tous les SDIS, décliné localement dans les règlements opérationnels départementaux.

Le GTO (Guide des Techniques Opérationnelles) regroupe les référentiels techniques pour les différents domaines d'intervention des sapeurs-pompiers.


Domaines couverts : incendie, secours routier, secours à personnes, risques divers, risques technologiques, feux de forêt.


Chaque GTO décrit les procédures, les matériels, les gestes techniques et les mesures de sécurité spécifiques.

Le garrot tactique (tourniquet) est un dispositif permettant de stopper une hémorragie massive d'un membre en comprimant l'artère en amont de la plaie.


Utilisation en dernier recours lorsque la compression directe est impossible ou inefficace. Il doit être posé le plus près possible de la racine du membre.

La génératrice est un équipement permettant de produire de l'électricité sur intervention pour alimenter l'éclairage, les outils électriques ou le matériel médical.


Elle accompagne généralement le VSR (Véhicule de Secours Routier) ou le module éclairage.

Le GNR regroupe les référentiels nationaux définissant les techniques et procédures pour chaque domaine d'activité des sapeurs-pompiers.


Exemples : GNR Incendie, GNR Secours routier, GNR Sauvetage-déblaiement, GNR Risques technologiques, etc.

Le GRIMP est une unité spécialisée dans les opérations en hauteur et en profondeur : falaises, puits, grues, pylônes, etc.


Ces spécialistes maîtrisent les techniques de cordes, de tyroliennes et de travail sur ancrages pour les sauvetages les plus complexes.

Le groupe est une unité tactique composée de 2 à 4 agrès, placée sous l'autorité d'un chef de groupe.


Il représente le niveau de commandement intermédiaire entre l'agrès et le secteur lors des opérations importantes.

La gaine technique est un conduit vertical contenant les réseaux d'un bâtiment (électricité, plomberie, ventilation).


Elle peut favoriser la propagation verticale du feu par effet cheminée si non compartimentée.

H

Le Halligan tool (ou barre Halligan) est un outil de forcement polyvalent composé d'une partie en forme de pied-de-biche, d'une partie en pointe et d'une partie en forme de coin.


Utilisations : forcement de portes, ouverture de capots, création de trouées, déblai.


Souvent utilisé en combinaison avec une masse ("marié"), il est un outil indispensable pour les équipes d'attaque.

Une hémorragie externe est un écoulement de sang hors des vaisseaux sanguins, visible à l'extérieur du corps. Elle est classée selon son importance et son origine.


Gravité : les hémorragies massives (artérielles) peuvent entraîner un choc hémorragique mortel en quelques minutes.


Conduite à tenir : compression directe, pansement compressif, garrot en dernier recours (hémorragies de membres non contrôlables).

La herse de barrage est un dispositif déployable permettant de créer rapidement un barrage contre les eaux lors d'inondations.


Elle peut être gonflable ou rigide et permet de protéger les accès aux bâtiments ou de dévier le flux d'eau.

Un hydrant est un point de distribution d'eau du réseau public destiné à l'alimentation des engins de lutte contre l'incendie.


Types : poteau d'incendie (PI) visible en surface, bouche d'incendie (BI) enterrée sous un tampon.

L'hypothermie est l'abaissement de la température corporelle en dessous de 35°C. Elle peut être légère, modérée ou sévère selon le degré de refroidissement.


Conduite à tenir : isoler du froid, enlever les vêtements mouillés, réchauffer progressivement, surveiller les fonctions vitales.

L'hélicoptère bombardier d'eau est un aéronef équipé d'une poche souple permettant d'effectuer des largages sur les feux de forêt.


Plus maniable que les canadairs, il peut travailler sur des zones escarpées et se ravitailler dans des points d'eau réduits.

I

Les ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement) sont des installations industrielles ou agricoles susceptibles de créer des risques ou des nuisances pour l'environnement.


Elles sont soumises à déclaration, enregistrement ou autorisation selon leur dangerosité.


Le SDIS dispose de plans ETARE pour les ICPE les plus à risque, définissant les moyens et procédures d'intervention spécifiques.

Un incendie est une combustion non maîtrisée qui se développe sans contrôle. Il se distingue du feu maîtrisé (chauffage, cuisson) par son caractère accidentel et destructeur.


Phases de développement : éclosion, croissance, embrasement généralisé (flashover), décroissance.


La lutte contre l'incendie est la mission historique des sapeurs-pompiers, bien que le secours à personnes représente aujourd'hui la majorité des interventions.

Un IGH est un immeuble dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 50 mètres pour les habitations ou 28 mètres pour les autres usages.


Ils sont soumis à une réglementation particulière : colonnes humides, compartimentage, dispositifs de désenfumage, PC sécurité.

L'IMP est une fiche descriptive transmise par la mairie au SDIS, détaillant les caractéristiques d'un site ou d'un événement particulier.


Elle permet aux équipes de disposer d'informations préalables : accès, contacts, points d'eau, risques particuliers.

L'inhalation de fumées est l'intoxication résultant de la respiration des produits de combustion (CO, HCN, particules, etc.).


Symptômes : toux, difficultés respiratoires, troubles de conscience, céphalées. Prise en charge : oxygénothérapie, surveillance SpO2, évacuation vers une structure médicale.

L'intoxication au monoxyde de carbone (CO) est une urgence vitale causée par l'inhalation de ce gaz inodore produit par une combustion incomplète.


Sources : chauffages défectueux, groupes électrogènes en local fermé, fumées d'incendie. Symptômes : céphalées, vertiges, confusion, puis coma.

Une intervention est l'action des sapeurs-pompiers en réponse à une demande de secours. Elle débute au moment du départ des engins et se termine au retour en caserne.


Types : secours à personnes (SAP), incendie (INC), accident de circulation (AVP), opérations diverses (OD).

L'IADE (Infirmier Anesthésiste Diplômé d'État) sapeur-pompier est un spécialiste du SSSM formé à l'anesthésie et à la réanimation.


Il peut réaliser des gestes techniques avancés sur délégation médicale.

L'indicatif radio est le nom de code utilisé lors des communications pour identifier chaque engin ou intervenant.


Composition type : code SDIS + code centre + type d'engin + numéro (ex: FPT 75-14).

L'ISS est un outil d'évaluation rapide de la gravité d'un incendie pour adapter le dimensionnement des moyens.


Il prend en compte la surface, les risques de propagation, les victimes potentielles, les moyens nécessaires.

J

Le jet bâton (ou jet droit) est un jet d'eau concentré offrant une grande portée et un pouvoir de pénétration élevé.


Utilisé pour atteindre des points distants ou traverser les flammes. Consomme plus d'eau que le jet diffusé.

Le jet diffusé est un jet d'eau dispersé en cône, offrant une protection thermique au porte-lance et un refroidissement efficace de l'atmosphère.


Idéal pour l'attaque en volume clos et la protection personnelle.

Les JSP sont des jeunes de 11 à 18 ans qui suivent une formation dispensée par les unions départementales.


Ils acquièrent les bases du secourisme, de la lutte contre l'incendie et découvrent les valeurs des sapeurs-pompiers en vue d'un futur engagement.

L

La LIE (Limite Inférieure d'Explosivité) est la concentration minimale d'un gaz ou d'une vapeur combustible dans l'air en dessous de laquelle le mélange ne peut pas s'enflammer.


Entre la LIE et la LSE (Limite Supérieure d'Explosivité), le mélange est explosif.


Exemple : le méthane a une LIE de 5% et une LSE de 15%. Un explosimètre mesure le pourcentage de LIE atteint.

La ligne guide est un cordage utilisé pour assurer le retour du binôme ARI vers la sortie en milieu enfumé. Fixée à l'extérieur, elle permet de s'orienter même en visibilité nulle.


Technique : le binôme déroule la ligne en progressant et la suit pour le retour. Des repères tactiles indiquent le sens de la sortie.


La ligne guide est un élément essentiel de la sécurité des équipes d'attaque.

Le LSPCC (Lot de Sauvetage et de Protection Contre les Chutes) est un équipement composé de cordes, mousquetons, descendeurs et harnais permettant les sauvetages en hauteur ou en profondeur.


Utilisations : sauvetage par l'extérieur, descente de victimes par fenêtre, mise en sécurité sur toiture.


Son utilisation requiert une formation spécifique (SAV3 minimum).

Le LUNAR est un acronyme anglo-saxon utilisé pour structurer un message de détresse : Location (localisation), Unit (unité/équipe), Name (nom), Assignment (mission), Resources (besoins).


En France, le moyen mnémotechnique équivalent est le NELAR : Nom-Engin-Localisation-Air-Renfort.


Ces messages normalisés permettent une prise en charge rapide des équipes en difficulté.

La lance est le dispositif terminal d'un établissement de tuyaux, permettant de projeter l'eau ou la mousse sur le foyer.


Types : lance à débit variable (LDV), lance à débit réglable, lance-canon. Les débits varient de 50 L/min (petite lance) à plus de 1000 L/min (lance monitor).

La LDV est une lance permettant de régler le débit et l'angle de jet (jet droit, jet diffusé, jet de protection).


Elle offre une grande polyvalence au porte-lance pour adapter son attaque aux conditions rencontrées.

La liaison radio est le moyen de communication privilégié entre les équipes sur intervention et le commandement ou le CODIS.


Elle s'effectue via le réseau ANTARES (infrastructure numérique) ou en mode direct. La discipline radio est essentielle pour assurer la fluidité des échanges.

Le LSPCC (Lot de Sauvetage et de Protection Contre les Chutes) est un ensemble de matériel permettant le sauvetage de personnes par l'extérieur des bâtiments.


Composition : cordes, harnais, descendeurs, mousquetons, treuil. Son utilisation requiert une formation spécifique.

Le matériel largable désigne les équipements pouvant être parachutés depuis un hélicoptère pour les équipes au sol.


Exemples : brancards, matériel médical, eau, vivres, équipements de survie en milieu isolé.

Le lien de survie est la liaison radio permanente maintenue avec les équipes engagées sous ARI.


Il permet de recevoir un éventuel message de détresse NELAR et de coordonner l'extraction en cas de difficulté.

M

La mise en sécurité est l'ensemble des actions visant à soustraire les personnes d'un danger immédiat. Elle comprend l'évacuation (déplacement vers l'extérieur) et le confinement (mise à l'abri sur place).


La stratégie dépend de la nature du risque : évacuation préférée en cas d'incendie, confinement en cas de nuage toxique extérieur.


La mise en sécurité des personnes est la priorité absolue de l'intervention des sapeurs-pompiers.

La MGO Secours Routier (Marche Générale des Opérations) décrit les étapes standardisées de l'intervention sur accident de la circulation :


1. Reconnaissance et sécurisation du site


2. Bilan des victimes et demande de moyens


3. Calage et stabilisation du véhicule (5I)


4. Protection thermique et bris de vitre


5. Abord de la victime et premiers soins


6. Désincarcération si nécessaire


7. Extraction et conditionnement


8. Évacuation vers la structure de soins

Le mannequin de simulation est un équipement pédagogique reproduisant une victime pour l'entraînement aux gestes de secours.


Types : mannequin RCP, mannequin de secourisme complet, mannequin d'accouchement, mannequin de brûlé.

La MGO est la démarche tactique standardisée définissant les phases successives d'une intervention.


Phases générales : reconnaissance, sauvetage/mise en sécurité, établissements, attaque/extinction, protection, déblai, surveillance.

Le MID est un dispositif de contention permettant d'immobiliser une victime traumatisée en épousant parfaitement les formes de son corps.


Principe : le retrait de l'air rigidifie le matelas et maintient la victime dans une position stable pour le transport.

La médicalisation désigne l'intervention d'une équipe médicale (médecin, infirmier) auprès d'une victime pour assurer des soins avancés.


Elle est déclenchée par le SAMU (15) et peut être réalisée par le SMUR ou le SSSM des sapeurs-pompiers.

Le message d'ambiance est le premier compte rendu radio transmis par le chef d'agrès dès son arrivée sur les lieux.


Il décrit brièvement la situation : nature du sinistre, importance, actions engagées, premiers secours nécessaires.

La montée en puissance désigne le renforcement progressif des moyens engagés sur une intervention lorsque la situation l'exige.


Elle est décidée par le COS en fonction de l'évolution du sinistre et mise en œuvre par le CODIS.

La mousse est un agent extincteur constitué de bulles d'air emprisonnant une solution eau + émulseur.


Elle agit par étouffement (isolement du combustible) et refroidissement. Particulièrement efficace sur les feux de liquides inflammables.

Le MPDS est un protocole de régulation médicale utilisé dans certains CTA-CODIS pour qualifier les appels de secours à personnes.


Il standardise les questions posées à l'appelant et permet de déterminer le niveau de priorité de l'intervention.

Mayday est le terme international de détresse, utilisé par radio pour signaler une situation d'urgence vitale.


Chez les sapeurs-pompiers, il précède généralement le message NELAR pour attirer l'attention de tous.

Le mélangeur est un dispositif intercalé dans la ligne de tuyaux pour doser l'émulseur à ajouter à l'eau.


Taux de dosage : 1%, 3%, 6% selon le type d'émulseur et la nature du feu.

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz inodore et incolore, extrêmement toxique, produit par les combustions incomplètes.


Il se fixe sur l'hémoglobine à la place de l'oxygène. Principale cause de décès en incendie.

La motopompe est une pompe autonome (à essence ou diesel) utilisable indépendamment de l'engin.


Elle sert au pompage de l'eau lors d'inondations ou comme pompe de relais sur des établissements de grande longueur.

N

Le NELAR est le message de détresse structuré émis par un binôme en difficulté sous ARI :


Nom : Identité du personnel en détresse


Engin : Agrès d'appartenance


Localisation : Position dans le bâtiment


Air : Autonomie restante


Renfort : Besoin en secours


Ce message déclenche immédiatement l'engagement du binôme de sécurité et l'alerte du commandement.

L'acronyme NRBCE désigne les risques et menaces liés aux agents Nucléaires, Radiologiques, Biologiques, Chimiques et Explosifs.


Les cellules NRBCE des SDIS disposent de moyens spécialisés (détection, protection, décontamination) pour intervenir sur ces risques particuliers.


La doctrine NRBCE définit les périmètres de sécurité, les niveaux de protection et les procédures de décontamination.

Les NIT sont des documents diffusés par la DGSCGC (Direction Générale de la Sécurité Civile) pour informer les SDIS des évolutions réglementaires, techniques ou doctrinales.

Le numéro d'intervention est un identifiant unique attribué par le CTA-CODIS à chaque demande de secours.


Il permet le suivi et l'archivage de l'ensemble des éléments relatifs à l'intervention.

O

L'oxygénothérapie est l'administration d'oxygène aux victimes présentant une détresse respiratoire ou une intoxication.


Modes : masque haute concentration (MHC) à 15 L/min, lunettes nasales pour les débits plus faibles, BAVU avec oxygène pour la ventilation assistée.

Le plan ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) est le dispositif d'organisation des secours en cas d'événement majeur.


Il définit les procédures de mobilisation, de coordination et de commandement pour faire face aux situations exceptionnelles.

Les OD regroupent les interventions ne relevant ni du secours à personnes, ni de l'incendie, ni des accidents de circulation.


Exemples : nid de guêpes, fuite de gaz, ascenseur bloqué, animal en danger, pollution, inondation.

L'officier de garde est l'officier responsable de l'ensemble du dispositif opérationnel sur une période de garde.


Il supervise les interventions et assure le commandement sur les opérations importantes.

L'oxycoupeur est un outil de découpe thermique utilisant un mélange oxygène-acétylène pour découper les métaux.


Il équipe les véhicules de secours routier pour découper les structures métalliques lors de désincarcérations complexes.

P

Les pertes de charge représentent la perte de pression de l'eau lors de son écoulement dans les tuyaux. Elles dépendent du débit, du diamètre des tuyaux, de leur longueur et des singularités (coudes, raccords).


Formule simplifiée : J = K × Q² / D (J = perte en bar/hm, Q = débit en L/min, D = diamètre).


La connaissance des pertes de charge est essentielle pour établir correctement les lignes d'attaque à distance.

Le point éclair est la température minimale à laquelle un liquide émet suffisamment de vapeurs pour former avec l'air un mélange inflammable en présence d'une source d'ignition.


Plus le point éclair est bas, plus le liquide est dangereux (essence : -40°C, gasoil : +55°C).


Cette donnée figure sur les fiches de données de sécurité des produits chimiques.

La prévention incendie désigne l'ensemble des mesures visant à éviter l'éclosion des incendies et à en limiter les conséquences. Elle comprend les dispositions réglementaires (ERP, IGH) et les actions de sensibilisation.


Domaines : conception des bâtiments, moyens de secours, évacuation, désenfumage, formation des occupants.


Le bureau prévention du SDIS contrôle la conformité des établissements et émet des avis sur les projets de construction.

La pyrolyse est la décomposition chimique d'un matériau sous l'effet de la chaleur, en l'absence ou avec peu d'oxygène. Elle précède généralement la combustion.


Les gaz de pyrolyse sont souvent inflammables et toxiques. Leur accumulation dans un local peut provoquer un flashover ou un backdraft lors de l'apport d'oxygène.


La compréhension de ce phénomène est essentielle pour la lecture du feu.

Le pansement compressif est un pansement appliquant une pression sur une plaie hémorragique pour stopper le saignement.


Types : israélien, militaire, ou improvisé. Il est utilisé lorsque la compression manuelle directe n'est plus possible.

Le PPA est une épreuve physique du concours de sapeur-pompier professionnel simulant une intervention en milieu enfumé.


Il comprend : franchissement d'obstacles, port de matériel, montée d'échelle, déplacement de mannequin.

Le PC est le lieu d'implantation du commandement des opérations. Il regroupe le COS et son état-major pour coordonner l'ensemble des moyens.


Il peut être mobile (VPC) ou fixe. Il est signalé par un drapeau blanc à croix bleue.

Le PI est un hydrant visible en surface, facilement repérable et accessible pour le raccordement des engins de lutte contre l'incendie.


Avantage par rapport à la bouche d'incendie : pas besoin de dégager un tampon, raccordement plus rapide.

Les plongeurs sapeurs-pompiers sont des spécialistes formés aux interventions subaquatiques : recherche de victimes, récupération de corps, reconnaissance.


Ils interviennent dans les rivières, lacs, piscines, et participent aux opérations d'assèchement et de pompage.

Le PMA est une structure de triage et de soins mise en place lors d'interventions à nombreuses victimes.


Il regroupe les victimes avant leur évacuation vers les hôpitaux, permet le triage et la stabilisation des blessés les plus graves.

Le SPV (Sapeur-Pompier Volontaire) est un citoyen qui s'engage à titre bénévole au service de la protection des personnes et des biens.


Il suit les mêmes formations techniques que les professionnels et intervient en parallèle de son activité principale.

Le porte-lance est le sapeur-pompier chargé de manier la lance et de diriger le jet d'eau ou de mousse sur le foyer.


C'est une position clé de l'équipe d'attaque, nécessitant une bonne lecture du feu et une coordination avec le binôme.

La pré-alerte est l'information transmise aux centres de secours avant un événement prévisible (tempête, canicule, manifestation).


Elle permet de renforcer les effectifs et de préparer les moyens pour faire face à une demande potentiellement accrue.

La protection dans la MGO désigne les actions visant à limiter les dégâts sur les biens : évacuation des eaux, bâchage, déplacement de mobilier.


Elle intervient pendant et après l'extinction pour préserver ce qui peut encore l'être.

Les formations PSE1 (Premiers Secours en Équipe niveau 1) et PSE2 (niveau 2) sont les formations de secourisme des équipiers de sapeurs-pompiers.


PSE1 : 35h, gestes de base du secouriste. PSE2 : 28h, techniques avancées et matériel supplémentaire.

La patte de fixation est l'accessoire métallique permettant de fixer les échelles à coulisse sur leur point d'appui.


Elle stabilise l'échelle et évite le glissement latéral.

Le périmètre de sécurité est la zone interdite au public autour d'un sinistre pour garantir la sécurité et le déroulement des opérations.


Sa taille varie selon le type de risque (quelques mètres à plusieurs centaines de mètres en TMD ou NRBC).

Le plan NOVI (NOmbreuses VIctimes) est activé lorsque le nombre de victimes dépasse les capacités de prise en charge initiales.


Il organise le déploiement d'un PMA, le tri des victimes et leur évacuation vers plusieurs structures hospitalières.

Un point d'eau incendie est une ressource en eau utilisable pour l'extinction : hydrant, réserve artificielle, point d'eau naturel (rivière, lac).


Leur recensement et leur entretien font partie de la Défense Extérieure Contre l'Incendie (DECI).

Q

Le quadrant de pression est un abaque permettant de calculer rapidement les pertes de charge dans les établissements hydrauliques.


Il aide le conducteur ou le chef d'agrès à régler la pression de refoulement de la pompe.

R

Le raisonnement tactique est la démarche intellectuelle du commandant des opérations de secours pour analyser la situation, définir les priorités et choisir les actions à mener.


Étapes : analyse de la situation (renseignements, risques, moyens), définition de l'idée de manœuvre, ordres aux subordonnés, contrôle de l'exécution.


Cette méthode permet une prise de décision structurée même sous pression.

Le RECEO-VS est un acronyme américain définissant les priorités tactiques en incendie :


Rescue : Sauvetage des victimes


Exposure : Protection des expositions


Confinement : Confinement du feu


Extinguish : Extinction


Overhaul : Déblai et vérification


Ventilation : Désenfumage


Salvage : Préservation des biens

Le rayonnement thermique est le transfert de chaleur par ondes électromagnétiques, sans contact direct ni mouvement d'air.


Il constitue un danger pour les intervenants et peut propager le feu aux structures voisines même sans contact avec les flammes.

La RCP est l'ensemble des gestes de survie pratiqués sur une victime en arrêt cardiaque : compressions thoraciques et insufflations.


Rythme : 30 compressions / 2 insufflations, à une fréquence de 100-120 compressions par minute.

La reconnaissance est l'exploration méthodique des lieux d'intervention pour évaluer la situation, localiser les victimes et les foyers, identifier les risques.


Elle précède toute action d'extinction et conditionne les choix tactiques du chef d'agrès.

Le RETEX est l'analyse critique d'une intervention passée pour en tirer des enseignements et améliorer les pratiques futures.


Il identifie ce qui a bien fonctionné, les difficultés rencontrées et les axes d'amélioration.

Le risque courant désigne les interventions courantes (feux de poubelle, accidents de circulation légers, secours à personnes) pouvant être traitées par les moyens de première intervention.

Le risque particulier concerne les interventions nécessitant des moyens ou compétences spécifiques : feux industriels, accidents de TMD, NRBC, etc.


Ces risques font l'objet de plans particuliers (PPI, POI, ETARE).

Le rollover est le phénomène d'inflammation des gaz de combustion au plafond d'un local, créant des vagues de flammes.


C'est un signe précurseur du flashover. Il indique une température très élevée et un risque imminent d'embrasement généralisé.

Le risque RAD (ou risque R pour Radiologique) concerne les interventions impliquant des sources radioactives.


Les équipes spécialisées disposent de dosimètres, détecteurs et équipements de protection adaptés.

La réserve d'air de sécurité correspond aux derniers 55 bars signalés par le sifflet d'alarme de l'ARI.


Elle doit permettre le repli du binôme vers la sortie. Son déclenchement impose le retrait immédiat.

Le robinet d'air (ou volant) est la vanne située sur la bouteille d'ARI permettant d'ouvrir l'alimentation en air vers le détendeur.


Il doit être ouvert complètement avant l'engagement et fermé après le retrait.

S

Le SDACR (Schéma Départemental d'Analyse et de Couverture des Risques) est le document stratégique qui recense les risques du département et définit les moyens nécessaires pour y répondre.


Contenu : inventaire des risques, analyse de la couverture actuelle, objectifs de couverture, programmation des moyens.


Il est révisé tous les 5 ans et validé par le conseil d'administration du SDIS et le préfet.

Le sauvetage est l'action de soustraire une personne d'un danger vital et immédiat auquel elle ne peut se soustraire par ses propres moyens.


Techniques : sauvetage par l'intérieur (reconnaissance, guidage), par l'extérieur (échelles, LSPCC), désincarcération.


Le sauvetage est la priorité absolue lors de toute intervention. "Sauver ou périr" est la devise du corps.

Le SITAC (Situation TACTique) est une représentation graphique de la situation opérationnelle sur un plan, intégrant les symboles normalisés des moyens engagés, des risques et des zones d'action.


Éléments représentés : foyer (rouge), moyens engagés (bleu), victimes (croix), zones dangereuses, points particuliers.


Le SITAC est un outil essentiel pour le commandement et la transmission de consignes.

Le SLICERS est une méthode tactique moderne d'attaque du feu :


Size-up : Évaluation de la situation


Locate : Localisation du feu


Identify : Identification des risques


Cool : Refroidissement par l'extérieur


Extinguish : Extinction


Rescue : Sauvetage


Salvage : Préservation


Cette approche privilégie le refroidissement externe avant la pénétration dans les volumes.

La SAD (Soupape À la Demande) est le dispositif de l'ARI qui délivre l'air au porteur uniquement lors de l'inspiration. Elle maintient une surpression dans le masque pour éviter l'entrée d'air vicié.


Fonctionnement : la dépression créée par l'inspiration ouvre la membrane et libère l'air de la bouteille.


La SAD peut être débranchée pour utiliser la prise auxiliaire d'un autre porteur en cas d'urgence.

Le SAL est une formation permettant aux sapeurs-pompiers d'intervenir en eaux intérieures pour le sauvetage de personnes.


Niveau inférieur au plongeur, il permet les interventions de surface et la récupération de victimes en eaux peu profondes.

Le SAMU (numéro 15) est le service hospitalier de régulation médicale coordonnant les moyens de réponse aux urgences médicales.


Il peut engager le SMUR ou orienter vers les sapeurs-pompiers ou les ambulances privées selon la situation.

Les formations SAV (SAV1, SAV2, SAV3) certifient les compétences en sauvetage et utilisation des échelles et du LSPCC.


SAV1 : bases. SAV2 : échelles à main et à coulisse. SAV3 : LSPCC et techniques de hauteur.

Le SDIS est l'établissement public gérant l'organisation des secours au niveau départemental.


Il regroupe les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, les moyens matériels et les centres de secours du département.

Le secteur est une subdivision de la zone d'intervention, placée sous l'autorité d'un chef de secteur.


Il permet de répartir les missions et de coordonner l'action de plusieurs groupes sur une intervention importante.

Le SMUR est l'unité mobile du SAMU, composée d'un médecin, d'un infirmier et d'un ambulancier, qui intervient sur les urgences vitales.


Moyens : UMH (Unité Mobile Hospitalière), parfois hélicoptère SMUR.

Le SPP est un fonctionnaire territorial exerçant le métier de sapeur-pompier à titre principal.


Recrutement par concours. Grades : sapeur, caporal, sergent, adjudant, lieutenant, capitaine, commandant, colonel.

Le SSSM est le service du SDIS regroupant les médecins, pharmaciens, infirmiers et vétérinaires sapeurs-pompiers.


Missions : médicalisation des interventions, aptitude médicale des personnels, soutien sanitaire opérationnel.

La surveillance est la dernière phase de la MGO, consistant à maintenir une présence sur les lieux après l'extinction pour prévenir les reprises de feu.


Elle peut durer plusieurs heures et inclut des rondes régulières avec caméra thermique.

Sainte-Barbe est la patronne des sapeurs-pompiers, fêtée le 4 décembre.


Cette journée est l'occasion de cérémonies, de remises de médailles et de moments de convivialité dans les casernes.

La SIOC est la cellule de gestion de crise au niveau national, activée au ministère de l'Intérieur lors d'événements majeurs.

Le SROS définit l'organisation des soins sur le territoire régional, y compris la répartition des urgences et SMUR.


Les SDIS s'inscrivent dans ce schéma pour la coordination de l'aide médicale urgente.

Le stress post-traumatique est un trouble psychologique pouvant survenir après l'exposition à un événement traumatisant.


Les SDIS mettent en place des dispositifs de soutien psychologique (CISM) pour accompagner les personnels concernés.

Le Stop and Drop est une consigne de sécurité enseignée aux enfants : si leurs vêtements prennent feu, s'arrêter, se jeter au sol et rouler pour étouffer les flammes.

T

La tactique opérationnelle est l'art de combiner les moyens disponibles pour atteindre les objectifs fixés par le commandant des opérations.


Elle s'appuie sur l'analyse du risque, les priorités (sauvetage, extinction, protection), les moyens disponibles et les contraintes du terrain.


La tactique est le "comment" de l'intervention, déclinée en ordres aux équipes.

Le triage est le processus de catégorisation des victimes en situation de nombreuses victimes, afin de prioriser la prise en charge et l'évacuation.


Catégories usuelles (couleurs) : UA (Urgence Absolue - rouge), UR (Urgence Relative - jaune), impliqués (vert), décédés (noir).


Le triage est réalisé par le médecin ou l'infirmier du SSSM au poste médical avancé (PMA).

Le téléphone grave danger est un dispositif attribué aux victimes de violences conjugales, permettant d'alerter directement les forces de l'ordre.


Les sapeurs-pompiers peuvent être amenés à intervenir suite à son déclenchement.

La thermographie est la technique d'imagerie thermique permettant de visualiser les différences de température d'une scène.


Elle est utilisée pour rechercher des points chauds, des personnes ou des défauts d'isolation.

Le TMD désigne le transport de marchandises présentant des risques pour la santé, la sécurité ou l'environnement.


Les véhicules TMD sont identifiables par les plaques orange et les pictogrammes de danger (losanges colorés).

La garde tri-partite (ou garde postée) consiste en trois périodes de 8 heures par jour, assurant une présence continue des sapeurs-pompiers.


Alternative aux gardes de 12 ou 24 heures selon l'organisation du centre de secours.

Le tuyau d'incendie est une conduite souple permettant d'acheminer l'eau de l'engin-pompe jusqu'à la lance.


Diamètres courants : 45 mm (établissement de manœuvre), 70 mm (alimentation), 110 mm (grande capacité).

La tenue de feu est l'ensemble de protection porté pour les interventions incendie : veste, pantalon, cagoule, gants, rangers.


Elle protège contre la chaleur radiante, les flammes et l'eau. Répond à la norme EN469.

Le triangle de signalisation est un dispositif réfléchissant utilisé pour baliser une zone de danger sur la route.


Placé à 100-150 mètres en amont de l'accident sur autoroute, il avertit les autres usagers.

Le turboréacteur ou turbine est un ventilateur puissant utilisé pour la ventilation tactique.


Alimenté par moteur thermique ou électrique, il permet d'extraire rapidement les fumées d'un bâtiment.

U

L'Urgence Absolue (UA) désigne une victime dont le pronostic vital est engagé à court terme et nécessitant une prise en charge médicale immédiate.


Caractéristiques : détresse respiratoire ou circulatoire, hémorragie non contrôlée, traumatisme grave.


Les UA sont prioritaires pour l'évacuation vers les structures hospitalières adaptées.

L'UVCE (Unconfined Vapour Cloud Explosion) est une explosion d'un nuage de gaz ou vapeurs inflammables en milieu non confiné.


Elle produit une onde de choc importante et peut avoir des effets dévastateurs sur une large zone (exemple : explosion de Buncefield, 2005).


Ce phénomène peut survenir sur les sites industriels ou lors d'accidents de transport de matières dangereuses.

Les UIISC (Unités d'Instruction et d'Intervention de la Sécurité Civile) sont des unités militaires directement rattachées à la DGSCGC.


Elles interviennent en renfort des SDIS lors de catastrophes majeures ou sont projetées à l'international (séismes, etc.).

UI

L'échelle à crochets est une échelle courte (environ 4m) équipée de crochets métalliques à son extrémité, permettant de s'accrocher aux appuis de fenêtres ou aux toitures.


Utilisations : accès aux étages par l'extérieur, progression de fenêtre en fenêtre, franchissement de balcons.


Son utilisation nécessite une formation spécifique en raison des risques de chute.

L'échelle aérienne (EPA : Échelle Pivotante Automatique) est un engin porteur d'une grande échelle permettant d'atteindre les étages élevés.


Hauteur : 24 à 32 mètres selon les modèles. Utilisations : sauvetage, attaque en hauteur, reconnaissance, évacuation.

L'émulseur est un produit chimique mélangé à l'eau pour produire de la mousse extinctrice.


Types : émulseurs protéiniques, fluoroprotéiniques, synthétiques. Dosage : généralement 3% ou 6% selon le type de feu.

L'évacuation est l'opération consistant à faire quitter un bâtiment ou une zone dangereuse à ses occupants.


Elle peut être spontanée (par les occupants eux-mêmes) ou assistée (avec l'aide des secours). Les itinéraires d'évacuation sont balisés et doivent rester dégagés.

L'écarteur hydraulique est un outil de désincarcération permettant d'écarter les tôles et d'élargir les ouvertures pour libérer les victimes coincées.


Force d'écartement : jusqu'à 60 tonnes selon les modèles.

L'échauffement est l'élévation progressive de la température d'un matériau avant son inflammation. Il précède la pyrolyse et la combustion.


La détection précoce d'un échauffement (caméra thermique) permet d'éviter un départ de feu.

L'établissement désigne l'action de déployer les tuyaux et lances depuis l'engin jusqu'au point d'attaque.


Types : établissement de 70, établissement de 45, établissement rapide au dévidoir tournant.

V

La vulnérabilité est la sensibilité d'un territoire, d'une population ou d'un bien face à un aléa donné. Elle dépend des caractéristiques intrinsèques de l'élément exposé.


Facteurs : densité de population, fragilité des constructions, présence de personnes sensibles, capacité de réaction.


Le risque = aléa × vulnérabilité. Réduire la vulnérabilité diminue le risque.

Les interventions sur véhicules électriques ou hybrides présentent des risques spécifiques : batteries lithium, haute tension, emballement thermique.


Précautions : identifier le type de véhicule, ne pas percer la batterie, arroser abondamment en cas de feu de batterie, maintenir une distance de sécurité.

La ventilation tactique est l'utilisation de moyens mécaniques (ventilateurs) pour extraire les fumées d'un bâtiment ou y créer un courant d'air frais.


Elle doit être coordonnée avec l'attaque du feu pour éviter d'alimenter le foyer ou de provoquer un backdraft.

Le VL est un véhicule de liaison utilisé par les officiers pour se rendre sur les interventions, assurer le commandement ou les reconnaissances.


Il n'embarque pas de moyens d'extinction importants mais permet la projection rapide du commandement.

Le VPC est un véhicule équipé pour servir de poste de commandement mobile sur les interventions importantes.


Il dispose de moyens de communication, d'informatique et de cartographie pour coordonner les opérations.

Le VSAV est l'ambulance des sapeurs-pompiers, équipée pour le transport et les soins aux victimes.


Équipage : 2 à 3 sapeurs-pompiers formés PSE1/PSE2. Matériel : brancard, oxygène, défibrillateur, dispositifs d'immobilisation.

Le VSR est un véhicule équipé du matériel hydraulique de désincarcération : écarteurs, cisailles, vérins, scie alternative.


Il intervient sur les accidents de la circulation nécessitant une désincarcération.

Z

Le zonage est la délimitation de périmètres de sécurité autour d'un sinistre, définissant les niveaux de protection nécessaires et les accès autorisés.


Zones types : zone d'exclusion (rouge - danger immédiat), zone contrôlée (orange - accès limité), zone de soutien (verte - PC, moyens logistiques).


Le zonage est adapté à la nature du risque et peut évoluer au cours de l'intervention.

La zone d'exclusion (rouge) est le périmètre le plus proche du danger où seuls les intervenants équipés en protection adaptée peuvent pénétrer.


L'accès est strictement contrôlé et limité au temps nécessaire à la mission.

La zone de soutien (verte) est l'aire où sont regroupés le PC, les moyens logistiques, le PMA et les personnels en attente.


Elle est située à distance du danger et permet l'organisation du commandement.

La zone contrôlée (orange) est une zone intermédiaire entre l'exclusion et le soutien, où des mesures de protection restent nécessaires.


L'accès y est limité et les personnels doivent être identifiés.

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